Résistantes et Résistants Strasbourgeois

Résistantes et Résistants Strasbourgeois

Longtemps oubliée, la résistance des Strasbourgeoises et Strasbourgeois commence aujourd’hui à sortir de l’ombre. Pourtant, elle reste difficile à cerner tant elle fut éclatée, protéiforme, dispersée.

En septembre 1939, Strasbourg est vidée de ses habitants, envoyés dans le Sud-Ouest. Certains reviennent un an plus tard. D’autres restent en zone libre : par choix, par contrainte professionnelle ou parce qu’ils ont été expulsés – parce que juifs ou jugés indésirables. En Alsace-Moselle, les plus jeunes sont enrôlés de force dans la Wehrmacht, souvent envoyés combattre sur le front de l’Est.

Dans ces réalités multiples, résister prend des formes variées, des visages différents. Les parcours de plus de 220 résistantes et résistants en offrent un aperçu saisissant. Grâce aux travaux d’historiennes et historiens menés depuis une quinzaine d’années, cette page méconnue de l’histoire strasbourgeoise, alsacienne et nationale est enfin mieux comprise. Une mémoire longtemps marginalisée retrouve ainsi sa place.

Ils étaient jeunes, souvent très jeunes, et parmi eux, de nombreuses femmes.

Ils venaient de tous horizons, portaient des convictions parfois opposées. Mais tous ont eu en commun ce courage : se dresser contre la barbarie fasciste. Leur combat nous oblige.